lundi 13 mai 2013

les veines humains..définition..types et...plus

les veines:


définition:


En anatomie, une veine est un vaisseau qui permet le transport du sang de la périphérie (organes ou tissus) vers le cœur (retour veineux) :
  • des poumons vers le cœur : les veines transportent le sang riche en dioxygène afin qu'il soit redistribué dans l'organisme dans la circulation systémique (ou « grande circulation »). Il s'agit des veines pulmonaires.
  • des autres organes vers le cœur : les veines transportent le sang pauvre en dioxygène et chargé en dioxyde de carbone, afin qu'il soit « retraité » par les poumons dans la circulation pulmonaire (ou « petite circulation »). Il s'agit de toutes les autres veines.
Leur compliance est 24 fois supérieure[réf. nécessaire] à celle des artères. Ces veines peuvent donc contenir de grands volumes à de faibles pressions.....

Les veines contiennent des valvules qui imposent le sens de circulation du sang et empêchant les retours. Les parois des veines sont élastiques.
Tout comme les artères, les veines sont constituées de trois couches (ou tuniques), avec, de l'extérieur vers la partie la plus interne :
  1. l'adventice, la couche la plus superficielle de la veine composée de tissu conjonctifet contenant des vasa vasorum.
  2. la media, une couche centrale, qui est surtout composée de tissu musculaire lisse mais aussi de collagène et d'élastine.
  3. l'intima, la couche la plus profonde d'une artère, tapissée de l'endothélium. Elle assure l'étanchéité du vaisseau.
Cependant, il n'y a jamais de limitante élastique, propre à l'artère musculaire, et à l'artère élastique (grosses artères), et délimitant habituellement la media de ces artères.

types des veines:

La prise en compte simultanée de la situation anatomique de ces veines perforantes et du circuit hémodynamique auquel elles participent permet de préciser les types de shunts veinoveineux que l'on observera.

La plupart de ces veines perforantes subissent globalement l'attraction de l'axe saphène interne. Elles peuvent néanmoins former des circuits hémodynamiques complexes et indépendants. En effet, certaines d'entre elles sont incontinentes en systole et en diastole musculaires alors que d'autres ne le sont qu'en diastole (Cliquez ici). D'autres encore autorisent la réentrée d'un reflux sus-jacent. De plus, elles sont parfois reliées les unes aux autres par des anastomoses longitudinales interperforantes à l'origine de récidives.

Les veines perforantes de cette région communiquent avec différents axes veineux profonds. Les veines perforantes de la région sousgonale interne (veines perforantes de Boyd) s'ouvrent dans les veines tibiales postérieures ou dans le tronc tibio-péronier. Groupées en nombre variable (3 à 6), le plus souvent indirectes, elles sont centrées sur une veine saphène accessoire ou une branche collatérale. Elles décrivent un long trajet intramusculaire et restent grêles. Elles ne sont que rarement le siège d'un reflux massif et sont le plus souvent à l'origine de varicosités de la région interne des genoux.

L'émergence d'une veine grande anastomotique dans la région des veines perforantes de Boyd constitue une éventualité rare. Elle demeure satellite de la branche cutanée de l'artère anastomotique avec laquelle elle perfore l'aponévrose du canal de Hunter. Se jetant dans la veine fémorale superficielle, mais n'émergeant de l'aponévrose qu'à l'étage sous-gonal interne, cette veine représente en fait une variété de veine perforante huntérienne. Elle met en relation la veine fémorale superficielle avec le tronc saphène jambier ou ses branches accessoires et collatérales.

Les veines perforantes musculaires de la face interne du mollet sont centrées sur les veines jumelles internes. En fonction de leur point de pénétration musculaire, Cl. Gillot les subdivise en polaires supérieures, moyennes et inférieures. Seules ces dernières sont axées sur la saphène externe. En général indirectes, multiramifiées, recevant des rameaux intramusculaires, ces veines perforantes jumelles proviennent d'une dérivation du tronc saphène interne (Figure 62), d'une saphène accessoire (Figure 63), du reticulum du mollet (Figure 64) ou encore, d'une communication intersaphénienne (Figure 65). Fréquentes, ces veines perforantes jumelles sont impliquées dans les récidives et l'extension des thromboses superficielles à la voie profonde.

L'ensemble des veines perforantes dites de Cockett est centré sur les veines tibiales postérieures. Elles peuvent naître de la veine de Léonard, mais aussi de communications entre celle-ci et la saphène, d'une saphène accessoire postérieure ou de collatérales. Les plus hautes servent souvent de réentrées aux reflux susjacents. Les plus redoutables d'un point de vue pathogénique sont les veines de Cockett basses. Situées à un travers de main au-dessus de la malléole interne, leur trajet est court et direct. D'accès difficile, leur ectasie est palpable bien en dessous du site de perforation aponévrotique, au sein d'une zone d'hypodermite qu'elles génèrent ou aggravent.

Les veines perforantes de la région antéroexterne de la jambe sont centrées sur les veines tibiales antérieures ou péronières. Ce sont généralement des veines perforantes de réentrée pour des reflux issus du réseau saphène antérieur de la cuisse. Pouvant générer des varicosités, elles ne sont qu'exceptionnellement à l'origine de troubles trophiques.

Toutes ces veines perforantes constituent avec les collatérales et les saphènes accessoires, un véritable système saphène interne. Un éventuel reflux sanguin s'inscrira dans un circuit original, un shunt veinoveineux auquel participent des veines perforantes dilatées qui sont soit incontinentes, soit des veines de réentrée vers les voies profondes.

principales veines et artères image



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